Grâce à nos aventures de Cassionautes, nous pouvons vous expliquer la différence entre un management type startup et un management classique. Bien sûr, il ne s’agit pas d’une science exacte que l’on vous expose ici, mais d’une expérience de 4 ans en agence, ce qui peut s’avérer plus formateur que la « science » elle-même !

Le choix des locaux

Un management start-up privilégie généralement un espace où il est facile d’échanger en équipe de manière horizontale, dans un cadre agréable, généralement au contact d’autres entreprises (co-working, flexoffices…). Le bien-être au travail est généralement un pilier de ce type de management et de la marque employeur de ce type d’organisation. Beaucoup d’entre elles, possédant des sièges qui leur sont propres, optent d’ailleurs pour un local de type « open space » afin de permettre aux équipes d’échanger librement sans barrière. La convivialité et la solidarité entre les collaborateurs s’en voient ainsi grandement améliorées. 

La flexibilité des horaires

Le retard du matin est une pression que tous les employés d’une entreprise ressentent quotidiennement. Certaines fois, nous ne sommes pas maîtres de nos horaires, surtout lorsque l’on travaille dans une grande métropole (transports, bouchons…).
Un management type start-up privilégie généralement l’objectif au temps de travail. Cette nouvelle forme d’organisation contrôle davantage l’atteinte des objectifs de chacun plutôt que la manière dont ceux-ci sont réalisés.
On développe d’ailleurs de plus en plus le télétravail dans les nouvelles formes d’organisation, grâce aux outils digitaux.

Le choix de la positivité

Bien que cela puisse paraître candide, on observe que dans la majeure partie des start-ups, une réelle attention est portée sur le fait de maintenir une bonne ambiance au travail, quitte à verser dans une culture d’entreprise basée sur la positivité.

Il est certain que la guerre des talents que se livrent les start-ups pousse celles-ci à proposer des cadres de travail toujours plus agréables. La manière de manager s’en ressent. On observe qu’en start-up, plus qu’en entreprise classique, les orientations ou les recadrages managériaux prennent davantage en compte le ressenti et le bien-être des collaborateurs.

Ces nouvelles formes d’entreprises ont généralement pour ambition de redonner du sens au travail, ce qui ne peut se faire sans la prise en compte des orientations et le développement individuel de chaque membre de l’équipe.

L’esprit d’appartenance 

Dans certains grands groupes, le sentiment d’appartenance est rare chez les employés. En effet, certains travailleurs viennent chaque jour pour accomplir un travail identique et n’ont qu’une seule hâte, c’est de pouvoir rentrer chez eux le soir venu. Ils ne se sentent parfois pas réellement à leur place dans cette grande agglomération et se sentent même comme des éléments moindres et faciles à remplacer. 

Ce sentiment d’insécurité est nocif pour le bon fonctionnement d’un organisme. C’est pour cela que les start-ups cherchent toujours à mettre leurs collaborateurs à leur aise. C’est d’ailleurs la différence entre un vrai collaborateur et un simple employé. 

Une des particularités d’une start-up qu’il est nécessaire de souligner, est l’envie des dirigeants de celui-ci à instaurer cet esprit d’appartenance chez les collaborateurs. Ils cherchent ainsi à aligner les objectifs individuels des collaborateurs avec les objectifs de l’entreprise. Les collaborateurs partagent alors les mêmes valeurs et auront l’impression de travailler pour faire évoluer l’entreprise. Leurs travaux sont ici mis en avant, leur donnant le sentiment d’appartenir à un tout, d’être tous dans le même bateau. 

Polyvalence et structure horizontale

Les start-ups ont généralement de faibles ressources et donc, des effectifs réduits. Ces entreprises d’un nouveau genre, grâce à une culture digitale autodidacte et aux ressources gratuites en ligne, ont fait de cette contrainte une force et une culture managériale.

Il est ainsi donc normal de voir, au sein des start-ups, des collaborateurs cumuler plusieurs casquettes, ou être intéressés à des projets, à priori, éloignés de leurs prérogatives.

L’effet de ces pratiques se ressent sur la motivation et l’implication de chacun, et donc sur la productivité et la performance de l’entreprise.

Un type de management collaboratif 

Comme les collaborateurs de la start-up possèdent parfois plus d’un rôle à jouer dans le fonctionnement de l’entreprise, la notion de hiérarchie ou de délégation de pouvoir n’a pas vraiment sa place. 

Toutefois, d’importants critères doivent être pris en compte pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise :

  • La confiance entre les différents collaborateurs de la start-up. Pourquoi parlons-nous de confiance ? Eh bien, puisqu’il n’y a pas de véritable hiérarchie au sein de l’entreprise, chaque membre devra pouvoir compter les uns sur les autres dans les fonctions auxquelles chacun est consigné. L’entraide devra donc être le mot d’ordre de chacun.
  • L’autonomie. De même, au sein d’une start-up, chaque membre se place comme un expert de son domaine. Chacun devra donc être autonome ou à défaut, apprendre à maîtriser son rôle.
  • La coopération. Même si nous avons parlé précédemment d’autonomie, une tâche nécessite parfois plus de temps et de main-d’œuvre qu’une autre. La complémentarité entre les collaborateurs peut donc aider à résoudre plus rapidement les difficultés rencontrées. Une bonne entente entre les collaborateurs va donc également de pair.

Bien qu’il existe d’autres types de management start-up, le management collaboratif est le plus répandu.

Nos Cassionautes, eux, se sentent à l’aise dans tous types d’organisations. Communiquer pour une entreprise nécessite de comprendre son identité, c’est pourquoi nous faisons de la polyvalence une priorité.


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